Me acerco a prados blancos
que arden bajo el mar.
Todo comienza en este lugar donde uno se cambia en otro.
En él todo está vivido.
Toda muerte está abierta al ser esencial presente en toda muerte.
El ser es para ella en ella
Ella es en él y para él.
No hay otro lugar ni de espacio ni de tiempo.
Antes de trascenderse en lo que se vivirá,
Quizá en la ausencia de la gloria sin nombre,
Se encuentra la eternidad.
La eternidad está ahí para ser cumplida.
En el secreto natal de la semejanza y de la diferencia.
El silencio es más que una huella.
Jean-Claude Renard (Tolón, Francia, 1922 – París, 2002) , Le Dieu de nuit, Seuil, París, 1973; Ibi Oculus, nº 8, España, marzo de 2015
Traducción de Sagrario Rollán
Envío de Jonio González
PAROLE 5
J´approche des prés blancs
Qui brûlent sous la mer.
Tout commence en ce lieu où l'un se change en l'autre.
Tout est en lui vécu.
Toute mort est ouverte à l'être essentiel présent dans toute mort.
L'être est pour elle en elle.
Elle est en lui pour lui.
Il n'y a pas autre part d'espace ni de temps.
Avant que d'être plus que ce qui se vivra.
Peut-être, dans l'absence de la gloire sans nom,
L'éternité est là.
L'éternité n'est là que pour être accomplie
Dans le secret natal de la similitude et de la différence.
Le silence est plus qu'une trace.
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